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Nicolas Diat

Humilitas : La naissance des hommes seuls

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Dédicaces
24 novembre
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24 novembre à 14h30
Hôtel des Gendarmes
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Biographie

Journaliste, chroniqueur au site d’information Atlantico, Nicolas Diat est considéré comme un des meilleurs spécialistes du Vatican. Ancien conseiller en cabinet ministériel de Gilles de Robien puis de Laurent Wauquiez, il devient ensuite essayiste et éditeur chez Fayard. et la vie monastique, notamment. Il est l’auteur de livres sur le Vatican. En 2018, il reçoit le prix du cardinal Lustiger pour Un temps pour mourir, derniers jours de la vie des moines.

Humilitas : La naissance des hommes seuls

Fayard

« Quel sens y a-t-il à voyager aujourd’hui au sein des monastères coptes ? Ces lieux dont les premiers murs furent érigés au IVe siècle sont l’héritage incessible d’Antoine, de Pacôme, de Macaire, des premiers ermites et de la longue tradition monastique égyptienne. »
« Chaque jour, les moines demandent à saint Antoine d’intercéder pour eux ; dans leurs larges habits noirs, ces hommes manifestent sans ostentation l’abandon contemplatif de réalités séculières. »
« Ils portent des coiffes – deux pièces de tissu assemblées par une couture – sur lesquelles sont brodées douze croix qui symbolisent les apôtres, une treizième faisant référence au Christ. »
« J’ai commencé mon “Grand Tour” copte par deux monastères près de la mer Rouge. Deir Mar Antonios est le lieu de la première onction. Chacun sait qu’il pérégrine sur une terre où la vie chrétienne aurait pu prendre un autre visage si Antoine n’avait pas fondé dans une grotte sa première communauté. Deir Mar Boulos, dans les montagnes, est plus aride. Dans ces murs jaune et or, les moines sont les héritiers de Paul l’Anachorète. »
« Mon premier privilège fut de passer les portes de Deir Abu Makar. Dans le monastère refondé par le père Matta el-Maskîne, j’ai dialogué avec son fils spirituel, le père Wadid. Je n’oublierai jamais cet homme courbé, plein de souvenirs lavés par la sagesse. Ses mots venaient du ciel. Ai-je un jour rencontré un homme qui savait si bien la valeur du silence ? »